Année 2023
Restauration du Monument aux Morts (début)
Année 2021
LE BLASON ( AOUT)
Depuis quelques années, le parterre à la sortie de La Chapelle en direction de Varzy était à l’abandon. La mairie a décidé de le restaurer et a souhaité y installer une reproduction du blason. Ce blason avait été créé en 2015 par notre association.
L’association HPC s’est proposée à sa réalisation, ce qui semblait naturel puisqu’elle en était à l’origine. Nous avons fait appel à un habitant en résidence secondaire qui s’est proposé et s’est chargé de sa conception et de sa fabrication après nous avoir présenté un modèle réduit pour avis et que nous remercions vivement.
Ce blason en polycarbonate (1,80 m x 1,60 m) a été installé le 29 juillet 2021 sur un support en bois fabriqué par Geoffrey.
LE LAVOIR DU BOURG. ( Mars )
A la demande de notre association qui avait constaté la détérioration d’année en année de la toiture du lavoir, nous avons sollicité plusieurs artisans pour des devis. Un dossier a été constitué des devis et photos. Les devis dépassant les 10 000 euros, notre association ne pouvait y faire face. Le conseil municipal a pris la décision d’accepter un devis et de le financer. La toiture a pu être entièrement refaite courant mars 2022 ainsi que le remplacement des gouttières.
Année 2020
HONORONS et SAUVEGARDONS la mémoire des soldats “Morts pour la France”.
L’association HPC s’est impliquée dans la restauration de la tombe du soldat Stanislas GUILTAT “Mort pour la France” décédé à Cheppy le 22/09/1914. Cette tombe était particulièrement en très mauvais état, écroulée, abandonnée. Afin de préserver la mémoire de ce Poilu, il a été décidé de la rénover.
Courant décembre 2020, le Chantier d’insertion de Varzy l’a complètement restaurée en recollant la dalle qui était en plusieurs morceaux . Sur la tombe est posée sur le sol une plaque sur laquelle est gravée la médaille militaire ainsi qu’un médaillon où apparaît une photo très effacée. Y est inscrit : “A mon époux bien-aimé Stanislas GUILTAT mort glorieusement pour la France à Cheppy Meuse, le 22 septembre 1914 à l’âge de 31 ans. Regrets.”
Année 2018
COMMEMORATION DU CENTENAIRE de la fin de la guerre 14/18
Cette année, la commémoration du centenaire de l’armistice de la Grande Guerre a revêtu une teinte particulière. Signée le 11 novembre 1918 près de Rethondes, l’armistice mit un terme à la Première Guerre mondiale qui fit plus d’un million de morts et presque six fois plus de blessés et mutilés parmi les troupes françaises. A 11 h, dans toute la France, les cloches ont sonné à la volée. Jour d’hommage et de recueillement devant le monument aux morts par les habitants et la municipalité de la Chapelle Saint André.
Afin de célébrer ce centenaire, l’association HPC a voulu évoquer les 59 soldats chapellois “morts pour la France”. Dans la salle de convivialité , nous avons installé des panneaux où chaque soldat avait une fiche détaillée : son identité, son âge au moment du décès, son grade et son régiment, date et lieu de décès, les causes de sa mort, pour les disparus, date du jugement déclaratif de décès, transcription décès, lieu de sépulture si connu, et enfin ce que disait le Journal des Opérations le jour du décès du soldat. Ces renseignements ont été trouvés sur le site “Mémoire des Hommes”.
Nous avons essayé de reconstituer le parcours de ces victimes; la plupart étant très jeunes, de les tirer de l’oubli car à présent pour nous ce ne sont que des noms que l’on égrène lors de la cérémonie du 11 novembre. Mais c’est aussi l’histoire de notre village d’évoquer ces 59 chapellois qui ne sont pas revenus de ce grande boucherie et qui ont plongé leur famille dans la douleur.
L’INAUGURATION DE l’ELECTRIFICATION DES CLOCHES ET DE L’HORLOGE DE L’ÉGLISE DU BOURG (19 mai)
Notre association s’était investie dans ce projet afin de les remettre en marche car depuis plusieurs années elles ne résonnaient plus du fait que les pigeons s’étaient introduits dans le clocher. Après un gros nettoyage et une fermeture de toutes les ouvertures accessibles aux pigeons, l’installation d’une horloge électronique radio pilotée a pu être installée par la Société Chomel.
Le samedi 19 mai 2018 s’est déroulée l’inauguration de l’horloge électronique qui va permettre de donner l’heure et de sonner la cloche toutes les heures et demi-heures. Une centaine de personnes sont venus assister à cette initiative, aidés par un temps magnifique. Les chapellois ont pu découvrir l’exposition de photos de l’ancien mécanisme de l’horloge fabriqué par Valentin MILOT en 1911, de la rétrospective de sa vie, du lourd poids en pierre qu’il fallait remonter à la force des bras à l’aide d’une manivelle, et des deux cloches “Jules-Marie” et “Remond-Louise”. En effet, on vénère les cloches au point même de les baptiser et de leur donner un nom de parrain et marraine et leurs noms sont gravés dans le métal. Elles ont été baptisées le 21 septembre 1890.
Les cloches ont enfin retenti à 17 h c’est sûr. On peut être fier que de nouveau les cloches de notre village se remettent à sonner de 7 h à 22 h après ces années de silence.
Quoiqu’il en soit la présidente de notre association a pu faire son discours et remercier tous les donateurs et toutes celles et ceux qui se sont impliqués dans cette aventure. Une cloche qui sonne permet à un village de vivre au rythme de ces sons si particuliers. Une façon de conjurer la désertification et la mort lente de nos communes. Monsieur Marchand, vice-président de l’association des amis du vieux Varzy a pris la parole pour évoquer Valentin MILOT, natif de Varzy, né en 1865, horloger talentueux, esprit avide d’éclectisme et d’innovations techniques, inventif, curieux, toute à tout de génie, féru de mécanique ainsi que Monsieur le Maire, qui a insisté sur le rôle fondamental des associations et de celles et ceux qui les animent.
Un pot de l’amitié et une dégustation de petits fours ont clos cette soirée qui a permis aux Chapellois et Chapelloises de se retrouver dans une atmosphère très conviviale.
LES IMAGES DE L’ÉVÈNEMENT
REMPLACEMENT DE LA PASSERELLE SUR LE SAUZAY QUI MÈNE AU POTAGER COMMUNAL ET À L’ÉCOLE (Mars-Juin)
Sur la route de Menou, notre jolie rivière du Sauzay qui traverse le village est agrémentée de passerelles qui permettent de relier les jardins. C’est pourquoi l’idée nous est venue de refaire la passerelle qui était en très mauvais état.
Le 6 avril 2018 , l’ancienne passerelle fût démontée et les 2 nouvelles poutres en chêne furent posées à l’aide de sangles et à la force des bras de Patrick. Lionel et Geoffrey (l’agent communal). Ensuite les planches ont été fixées sur les poutres.
Le 20 juin 2018, après avoir été repeinte, la rambarde en fer a été posée.
Comme dans beaucoup de communes, les associations prennent souvent le relais des Mairies sur certains travaux . La nôtre n’échappe pas à la règle. C’est le lot de très nombreuses petites communes et il faut rendre hommage à toutes ces personnes bénévoles qui œuvrent au bien commun.
LES IMAGES DE L’ÉVÈNEMENT
NETTOYAGE DES CLOCHES DE L’ÉGLISE DU BOURG DE LA CHAPELLE SAINT-ANDRÉ (17 janvier)
Les pigeons, qui avaient élu domicile dans le clocher, ont fait des dégâts considérables avec leur fiente jusqu’à recouvrir complètement les cloches de leurs déjections ainsi que le mécanisme de l’horloge.
De courageux membres de l’association HPC se sont dévoués pour aller nettoyer et redonner aux cloches une seconde vie.
En effet, le 19 mai 2018 , elles seront de nouveau en service car l’association a pu acheter, grâce à vous tous, une horloge électronique. Cette dernière pourra, de façon automatique et réglable, faire sonner à nouveau ces belle cloches et redonner vie à notre village.
L’ancien système qui faisait sonner les cloches a été également nettoyé et montre le formidable travail de précision des maîtres horlogers dont celui de Varzy.
LES IMAGES DE L’ÉVÈNEMENT
Année 2017
POSE DES PANNEAUX INDIQUANT LES NOMS DE RUES DANS LES HAMEAUX de CREANTAY ET DES BERTHES (les 14, 15 et 20 novembre)
A la demande du Conseil Municipal, notre association a mené une enquête auprès de la population pour proposer au Conseil des noms de rue pour les hameaux de Créantay, les Berthes, les Grands Bois, Buzy et le Buisson. Ces noms tiennent compte du passé et du choix des habitants qui ont répondu.
Suite aux propositions de notre association et validation/modification par le Conseil Municipal de notre commune, les panneaux portant les noms de rue ont été posés dans les hameaux de Créantay et des Berthes. Notre association , avec sa présidente toujours aussi active, Lionel Colson et le tout jeune salarié de la commune Yoyo (Geoffrey)ont ainsi participé activement à la pose des panneaux et des plaques des numéros fabriqués par la fonderie de Varzy.
Merci à eux et voilà les habitants des hameaux avec une adresse plus précise .
LES IMAGES DE L’ÉVÈNEMENT
DEUXIÈME EXPOSITION EDGAR JENE LORS DES JOURNÉES DU PATRIMOINE (16 et 17 Septembre)
Lors des Journées du Patrimoine dans la chapelle de Corbelin, l’association HPC a renouvelé l’exposition sur le peintre Edgar Jene, peintre d’origine autrichienne, qui a élu domicile à la Chapelle Saint-André pendant des années (depuis 1965) et ce jusqu’à son décès en 1984. Edgar Jene a été enterré au cimetière de la Chapelle Saint-André.
Sa peinture et ses dessins ont été inspirés par le mouvement surréaliste mais aussi par les horreurs de la Deuxième Guerre Mondiale, particulièrement celles orchestrées par les Nazis et enfin par les évolutions technologiques.
Tout au long de ce week-end, les personnes ont pu découvrir ou redécouvrir les oeuvres de cet artiste ainsi que plusieurs panneaux expliquant son parcours.
Membre du groupe surréaliste autour d’André Breton, l’homme qu’iil estimait le plus au monde, André Breton présentait la peinture de JENE dans une préface datant de 1948, a écrit : “ L’art de JENE ce ménure-lyre au carreau de gypse d’une fenêtre de grotte donnant sur les premières prairies de feu en fleurs dans une tête prise en écharpe pour une aurore boréale et dévalant outre-monts pour surprendre au lever les jeux du pollen et de la rivière comme une femme qui glisse sur la barque d’étincelles de tous les regards dans le décolleté des neiges qui s’arborisent au fond des mers contre nos vitres pour enluminer ce texte hermétique du XXe siècle…etc.”
LE VIDE-GRENIER (16 juillet)
L’association avait décidé que les membres du Conseil d’Administration récupéreraient des objets pour les mettre en vente lors de la brocante annuelle de notre village. Ceci dans le but de recueillir des fonds pour que le clocher et l’horloge du bourg se remettent à sonner et donnent de la vie et l’heure à notre village.
C’est ce qui fut fait, et sur plus de 10 mètres disposés à l’abri protecteur de l’ombre de l’église jusqu’à 14h, les membres de l’association se sont relayés sur notre stand. La journée fut chaude et conviviale.
Les très nombreux visiteurs ont déambulé dans les rues de notre village et se sont arrêtés à notre stand associatif pour y acheter des bricoles. Près de 400 euros ont été recueillis. Petit à petit la somme gonfle et, en étant optimiste et si notre association renouvelle ce type d’initiative en 2018, il se pourrait bien que fin 2018 cet objectif soit atteint.
LES IMAGES DE L’ÉVÈNEMENT
EXPOSITION DU PEINTRE EDGAR JENE ET CONCERT DE MUSIQUE (25 juin)
Le 25 juin notre association a lancé l’exposition Edgar Jene (prononcez Iéné) qui s’est tenue du 25 juin au 2 juillet 2017 à la Chapelle de Corbelin.
L’association HPC a voulu rendre hommage au peintre chapellois d’adoption Edgar JENE qui a connu la notoriété en France, en Allemagne, en Autrice et qui, dès 1929, a fait l’objet de nombreuses expositions dans les capitales du monde. Ce peintre né à Sarrebruck en 1904 a découvert le surréalisme à la fin des années 20 à Paris, par les écrits d’André Breton “le pape du surréalisme”. Nous souhaitions le faire découvrir ou le faire redécouvrir aux habitants . Ce peintre a aimé notre village et a voulu y vivre et y finir sa vie. Il a quitté Paris pour retrouver calme et sérénité dans ce moulin Demeulaine de 1965 à 1984, qu’il aimait tant. Il repose avec sa femme Erica au cimetière de La Chapelle St André.
Avant le vernissage, l’association a organisé un concert proposé par le groupe Nuance, groupe constitué par une violoniste, une pianiste et un guitariste/accordéoniste. Du classique au jazz (Vivaldi, Mozart, Monti, Massenet, Reinhardt, Galliano, etc..), de la musique est-européenne, du Django Reinhardt, et quelques oeuvres jouées à l’accordéon, un programme éclectique, extraordinairement bien joué et ayant mis sous le charme et enthousiasmé la centaine de personnes venues assister au concert.
L’entrée était gratuite mais il a été demandé au public de participer si il le souhaitait à une collecte organisée par notre association pour que l’horloge de l’église Saint-André, du Bourg soit réparée, automatisée pour qu’elle sonne à nouveau et redonne vie à notre village. Plus de 400 euros ont été récoltés.
Le concert a duré plus d’une heure et et quart, les trois membres du Groupe Nuance ont été ovationnés et ont eu la gentillesse d’interpréter deux morceaux supplémentaires.
Il a été suivi par le vernissage de l’exposition où était présent M. le Maire. Un buffet avait été préparé par l’association et la mairie et servi à l’extérieur de la chapelle .
L’exposition a dévoilé une partie des oeuvres de ce peintre surréaliste qui ont été faies d’après des reproductions et 3 originaux prêtés pour l’occasion dont deux par la mairie. Elle a retracé son oeuvre des années 20 aux années 70.
L’exposition semble avoir été bien appréciée et les membres actifs de l’association (le Conseil d’Administration) à pied d’œuvre tout le week-end a fourni une prestation de qualité à un public nombreux pour ce type de manifestation dans un si petit village.
L’exposition Edgar Jene sera de nouveau présentée au public lors du week-end dédié au patrimoine, les 16 et 17 septembre prochains, et ce dans le même lieu, la Chapelle de Corbelin.
LES IMAGES DE L’EXPOSITION EDGAR JENE
A LA RENCONTRE DES DERNIERS VESTIGES DES CHARBONNIERS (11 mars)
Avec comme guide Monsieur Guy Chartier, habitant d’Entrains sur Nohain, qui a vécu aux Berthes avec ses parents Raymond, agriculteur et débardeur et Anna dans une maison qu’ils avaient louée à M. Gaston Guiltat en 1944.
Partis des Grands Bois et de la cabane de Monsieur Chartier, nous nous sommes dirigés vers le hameau de Galoury où nous avons eu la surprise de voir la mare bien pleine (contrairement à notre visite du mois d’octobre 2016) Monsieur Chartier, nous a expliqué que dans les années 50 autour du hameau de Galoury, il y avait des champs et des potagers. Difficile de l’imaginer aujourd’hui et pourtant….
La mare est magnifique et le soleil, qui n’est pas gêné par les feuilles en cette saison, éclaire cet endroit magique.
M; Chartier qi a une connaissance parfaite de la forêt, nous a emmenés dans la forêt de Malcôte où se trouvent les fours à charbon de bois. On en a trouvé plusieurs plus ou moins en bon état, assez dispersés. Si pendant des siècles, les charbonniers ont fait des meules de charbon de bois recouvertes de terre, au XXème siècle, le modernisme a permis de faire des fours déplaçables en tôle. Les poignées encore visibles servaient à les transporter.
Ces fours étaient constitués de trois parties : une partie basse qui avait quatre poignées et des trous d’aération (avec un bouchon en tôle), un chapeau qui avait deux poignées et enfin le couvercle. L’ensemble faisait une bonne hauteur d’homme.
Ces fours étaient donc déplacés au gré du travail des charbonniers. Ils ont été abandonnés dans les années 50 car le charbon de bois a été remplacé par d’autres sources d’énergie et notamment l’électricité. Ces fours appartenaient à Gaston Guiltat. Les charbonniers travaillaient à la tâche puis transportaient le charbon de bois à l’aide d’une charrette tirée par un cheval jusqu’à la gare de Corvol. M; Chartier a connu Félix Lurier et Henri Marchand comme charbonniers.
Dans le secteur, de nombreux trous circulaires et profonds de un à deux mètres représentaient les restes de l’exploitation du minerai de fer. Un vrai gruyère dans cette zone….
LES IMAGES DE L’ÉVÈNEMENT
Année 2016
La balade du 08 octobre
En prolongement de notre première balade du 5 septembre 2015, 3 membres de l’association ont continué la recherche de l’ancienne route Donzy-Varzy, à partir de l’ancienne carte Cassini, au départ des Ardeaux. Une jolie balade qui nous a amenés jusqu’au dessus de Pouilleux (jolie vue sur Varzy). Par endroit, l’encaissement du chemin pouvait atteindre 4 mètres, ce qui démontre bien que cela ne peut pas être naturel. On trouve aussi des passages empierrés.
Aux Alentours, on a trouvé des traces de minerai de fer, des creux circulaires en forme de cratère et autour de nombreux galets sombres contenant fer et manganèse.
Année 2016
15 Octobre 2016 : VISITE AUTOUR DES HAMEAUX DISPARUS DE LA CHAPELLE SAINT-ANDRÉ.
De tous les hameaux identifiés en 1750 sur la carte des Cassini, deux manquent à l’appel aujourd’hui . Galouris ou Le Galoury située à l’est des Grands Bois et au nord ouest de Creantay, et Beauvoisin, situé au sud du hameau du Buisson .
Le Galoury est toujours présent en 1852 lors de l’inventaire fait par le préfet de la Nièvre.
Des personnes vivantes aujourd’hui ont souvenir d’avoir connu des gens qui y habitaient. Le hameau devait donc encore exister au début des années quarante.
Notre association a décidé d’aller découvrir ce qui reste de ce hameau. En partant de Créantay, traversant le bois de Malcôte sur une belle ligne droite et le long d’une partie du parc aux sangliers, nous avons bifurqué à droite et somme tombés sur une mare asséchée mais boueuse.
A proximité immédiate, des vestiges de maisons luttent contre la végétation qui impose sa loi et qui compte bien faire disparaître les intrus.
Seul un pan de mur résiste encore. Mais pour combien de temps?
L’examen de la zone nous conforte dans l’idée qu’il devait y avoir deux maisons. Des restes de cheminée, un corbeau et un linteau en pierre de plus de 2,20 mètres jonchent le sol.
Les briques réfractaires constituant le corps de la cheminée montrent qu’il devait y avoir un four à pain. De grosses pierres taillées avec des charnières indiquent les éléments qui structurent la porte d’entrée d’une maison. Il existait aussi une citerne dont l’ouverture a été bouchée. D’après un témoin qui a connu le Galoury vers les années 50, il y avait encore des petits jardins et des champs en herbe où paissaient 2 vaches et une dizaine de chèvres appartenant à la famille Larue mais les maisons avaient déjà disparu.
Lors de l’inventaire en 1859 par le sous-préfet, A. Marlière, la population de la commune de La Chapelle Saint André était de 1370 habitants répartie entre le bourg et les hameaux. Dans le hameau de Galoury ou Galouris vivaient 13 personnes dans deux maisons d’habitation.
La petitesse de ce hameau mais surtout l’éloignement de tout a eu raison de ce havre de paix. Les habitants ont probablement migré vers le hameau des Grands Bois qui disposait d’un lavoir et de beaucoup plus de commodités sans compter un accès à des axes de circulation plus adéquats.
La vie des personnes qui y habitaient devait être rude mais était vraiment en osmose avec la forêt et la nature.
C’est donc avec émotion et respect que les membres de notre association ont quitté ce lieu qui disparaîtra sous la force sans limite de la Nature qui reprend toujours ses droits.
Nous sommes fiers d’avoir rendu hommage à ces habitants et à ce petit bout de notre commune perdu dans les bois. Une page de l’histoire de notre commune….
LES IMAGES
24 SEPTEMBRE 2016 : INAUGURATION DES BLASONS
La pose des deux blasons sur le fronton de la mairie réalisés sous l’égide de l’association “L’art en éclats”, avec qui notre association HPC était en collaboration sur ce sujet, a eu lieu. Monsieur le Maire , la première adjointe, l’adjointe en charge des affaires culturelles, la présidente de l’association “L’art en Eclats” et la présidente de notre association “Histoire et Patrimoine Chapellois” ont inauguré les deux blasons qui avait été réalisés en mosaïque au mois d’avril précédent (voir plus bas cette confection).Une cinquantaine de personnes ont assisté à la cérémonie qui a été suivie d’un pot de l’amitié.Désormais, notre commune arbore fièrement ses couleurs via les deux blasons disposés sur le fronton de la mairie.
Une manière d’affirmer son identité en ces temps difficiles pour les petites communes.
Décryptage du blason : Il est aux couleurs de la Bourgogne (rouge et blanc), de la Nièvre (or et azur). Il comporte deux symboles forts de la commune : la Croix de Saint-André, saint-patron du village et le marteau et l’enclume, clin d’oeil à l’histoire quand la Chapelle comptait encore six forges.
LES PHOTOS DE L’ÉVÈNEMENT
ATELIER MOSAÏQUE BLASON (DU 11 AU 16 AVRIL)
Un atelier mosaïque était organisé par les associations “L’Art en Eclats” et “Histoire et Patrimoine Chapellois” afin de réaliser le blason du village en mosaïque. Celui qui avait été créé et remis à M. le Maire par l’association Histoire et Patrimoine chapellois. Il s’est déroulé dans l’ancienne épicerie face à la Poste. Nombre d’habitants se sont succédé durant toute la semaine. Les enfants également ont pu ainsi s’initier à l’art d’assembler les tesselles. Grâce à tous les participants, les 2 blasons ont été terminés dans les temps et pourront ainsi s’afficher prochainement sur le fronton de notre mairie.
Site de l’ancienne “motte féodale” (Août )
En août 2016, les membres de l’association se sont déplacés sur le site de l‘ancienne motte féodale, située idéalement sur un éperon rocheux non loin de Corbelin. La trace de cette place-forte est assez évidente. Une motte de 20 mètres de diamètre entourée d’un fossé circulaire (d’où vient la terre qui a constitué la motte). A cette époque (haut moyen-âge) les constructions étaient en bois (fort avec palissade). Cet endroit, très pratique pour observer la vallée du Sauzay, qui se situe au-dessus de nombreuses sources qui alimentent le ruisseau, étaient probablement un lieu de vie depuis la préhistoire. En effet, alors que les formations géologiques calcaires qui font le soubassement de cet éperon n’ont aucun silex , de très nombreux éclats de silex de couleur blanche jalonnent le site étayant l’hypothèse très vraisemblable d’une présence au Néolithique voir plus ancien… Dans la région, d’autres sites préhistoriques existent ça et là. Cela n’a donc rien d’étonnant d’autant qu’un autre lieu, situé au-dessus de la Chapelle de Corbelin montre aussi une zone à éclat de silex. Ces éclats sont clairement le fruit d’un travail de frappe et ne sont en rien naturels. A Créantay, par exemple, se trouvent de très nombreux nodules de silex associés à la formation d’âge Bajocienne (168-170 millions d’années) mais jamais d’éclat.
SUCCÈS DE L’INITIATIVE “SORTONS NOS ARCHIVES ET PARTAGEONS-LES” (12 mars)
Le samedi 12 mars 2016, notre association organisait sa première initiative publique.
Elle s’est tenue salle des fêtes Roger Cestre de 14h à 18h30.
L’objectif de cette initiative était centrée sur les archives que chacune et chacun a chez soi sur la vie de la commune : photos, documents cadastraux, cartes postales, photos de mariage, cartes de menus, livres… afin de les partager et faire découvrir notre histoire locale.
L’idée était de les amener, de les montrer et de les faire scanner pour qu’ils soient «stockés» et alimentent à terme le site internet.
Le registre communal des délibérations de l’an II à l’an IV (1794) a été sorti des archives ainsi que le tableau où sont inscrits les maires de La Chapelle St André depuis 1792 avec les dates de leur mandat.
L’animation de l’après-midi était assurée par un joueur de vielle de l’association Rézo’nances de Coulanges les Nevers, Monsieur Marc Péroneille et un conteur d’histoire nivernaise, Monsieur Pierre Pinon.
Ces deux typiques personnages ont animé avec succès, humour et jovialité l’après-midi. Les contes nivernais racontés avec l’accent, la gouaille du patois et les gestes ont contribué à faire rire l’assistance à de multiples reprises. Ce fût très agréable.
L’initiative fût donc un grand succès pour une première avec une soixantaine de personnes qui se sont déplacées pour y participer. Un petit buffet a été servi (gâteaux faits par les adhérents et boissons).
Notre association remercie Monsieur le maire pour avoir prêté la salle et mis à disposition tout ce dont nous avions besoin. Elle remercie également toutes celles et ceux qui se sont déplacé(e)s et qui ont fourni des documents , qui tous sont intéressants et seront utiles dans le futur pour reconstruire l’histoire de notre commune.
Nous serons sans nul doute amenés à reconduire ce type d’initiative car il reste, à n’en pas douter, encore beaucoup de choses enfouies dans les greniers, les albums et autres cartons de rangement.